Hillary Rodham Clinton, un espoir féminin à la présidence de la puissance états-unienne

« Stronger together » a dit Hillary Rodham Clinton dans son discours le 28 juillet après avoir gagné sa place à la tête du parti démocrate des États-Unis. N’est-ce pas le slogan de La Force au Féminin? Plus fortes ensemble! Quelle femme inspirante!
L’histoire est désormais marquée à jamais pour la femme politique. Que nous l’aimions ou non, qu’elle soit élue ou non, Madame Clinton a établi une nouvelle balise dans l’avancement de la société moderne en gravissant les échelons politiques et en étant la première femme à atteindre le sommet d’un parti majeur des États-Unis.
Depuis la course à la chefferie des partis américains, depuis la venue d’Hillary Clinton sur la scène politique devant son mari, et non derrière, plusieurs sont sceptiques quant à ses capacités à diriger son pays parce qu’elle est une femme. Ou encore parce qu’elle est la femme d’un ancien président. D’ailleurs, des commentaires circulent disant que ce sera Bill qui tirera les ficelles et qu’Hillary ne sera qu’une figure. C’est exaspérant d’entendre ça encore aujourd’hui! Avez-vous vu le parcours et tous les accomplissements qu’elle a faits? C’est une leader qui a travaillé non seulement pour son propre succès, mais pour celui des autres. C’est elle qui a accompli des réussites, personne d’autre
Il faut le dire, elle a gagné ses épaulettes et elle mérite sa place. Sa gloire est d’autant plus significative du fait qu’elle l’a obtenue par la voix du peuple. Elle est charismatique, elle a de l’expérience et surtout, elle a du chien. Je dois ajouter qu’elle a fait preuve d’une force incroyable en demeurant auprès de son mari après l’affaire Monica Lewinsky. Nous ne connaissons pas toute l’histoire, mais il est évident que tous les trois ont souffert. L’image d’Hillary a été indubitablement touchée malgré qu’elle était l’une des victimes. Mais elle est restée et elle s’est battue. Quoi qu’on en dise, ça demande du courage, de la confiance en soi et une bonne dose de rationnel, une qualité dite plus « masculine ». Somme toute, elle en sort gagnante et son mari est maintenant derrière elle pour la soutenir.
Plusieurs femmes ont les qualités et la personnalité pour devenir chef de partie, mais elles n’ont pas toutes le courage et la force de subir les aléas qui leurs sont réservés sur le chemin tortueux menant vers les postes de pouvoir. Elles ne sont pas à blâmer. Il reste encore beaucoup de travail pour faire de notre société un environnement égalitaire. Ne vous méprenez pas, les lois et les règles régies par des pays développés comme le Canada et les États-Unis stipulent que l’homme et la femme sont égaux. Mais sur le terrain, la réalité est toute autre. Rappelez-vous la série de reportages émis il y a quelques mois sur le harcèlement que subissent les femmes au Parlement.
Bref, Madame Clinton est en train de défricher le passage pour la relève. Après une personne noire au pouvoir des État-Unis, pourquoi pas une femme